Carte d'identité d'Aléa.

Histoire (15 lignes minimum)

Un matin d'été, le soleil s'était levé depuis un bon moment tout comme les cris d'un nourrisson Pourtant la jeune femme qui était couché sur son lit poussait toujours. Un médecin et plusieurs infirmières se tenaient au côté de la nouvelle mère, couverte de sueur. Elle n'en pouvait plus, elle avait déjà mis au monde une petite fille et il fallait maintenant que le seconde sorte, ce qui n'avait pas l'air de lui plaire. Oui, elle aurait pu aller à l'hôpital, dans l'un des meilleurs mêmes ! Après tout, elle était la femme d'un des hommes les plus influents de Tao 1 mais elle avait refusé, ne tenant à que seules les personnes qu'elle avait choisit soient là pour l'assister. Une des infirmières l'avertit alors qu'une petite tête venait d'apparaître. Elle devait mettre fin à tout cela, et ce fus dans une dernière souffrance que le petit corps arriva au monde. Un peu plus légère que son aînée, la petite fille commença à pleurer, au bonheur de sa mère. Le médecin la lui mis dans les bras avec sa soeur et un sourire illumina le visage de Mme O'Donnell. Elles étaient si mignonnes toutes les deux... Elle se rembrunit un instant. Son mari ne serait guère content... elle lui avait caché le sexe de ses enfants, voulant lui faire la surprise et aussi pour les protéger... Il ne voulait qu'un garçon, pour lui succéder bien sûr, sinon qui ? Elle resserra son étreinte sur ses filles. Maintenant il n'aurait plus le choix, il devrait les accepter de grès... ou de force...

La jeune femme demanda son portable à l'une des infirmières et appela M. O'Donnell. Lorsqu'elle lui annonça la naissance des deux fillettes un silence pesant s'installa. Les deux époux attendaient puis il prit la parole.

- Très bien, c'est une bonne chose... Comment sont-elles ?

- Incroyablement mignonnes.

- Bah elle tienne ça de leur mère, tu sait comment les appeler ?

-Eh bien, non, vas-y, choisis les...

- Bon d'accord, vu que je n'ai pas le choix. Il se tut un moment avant de déclarer un note de gaieté dans la voix. Maeve pour l'aînée et Aléa pour la petite, ça te conviens ?

- C'est parfait... Je t'aime.

Elle raccrocha et poussa un soupire. Cela c'était bien passé, elle pouvait être tranquille. Maeve et Aléa s'étaient endormies et, sans s'en rendre compte, leur mère sombra elle aussi dans le sommeil.


Plusieurs années s'étaient écoulées depuis cet évènement. M. O'Donnell était très fier de ses deux filles, bien qu'il trouva Aléa plus sombre, plus rebelle que sa soeur il ne pouvait pas ignorer les qualités de commandement de celle-ci. Il n'aurait donc pas besoin de fils... Cette pensée le fit sourire. Oui mais il manquait à la jeune fille deux ou trois choses. La première, la sociabilité...En effet, Aléa n'avait aucun ami, refusait tous les prétendants qui venaient à elle... Sur ce point elle ressemblait à sa soeur... Sauf qu'au lieu d'être discrète comme Maeve, Aléa n'hésitait pas à montrer sa fierté et était arrogante... L'homme soupira. Dans tous les cas il pouvait compter sur la présence de sa fille lors de soirées... Même si, comme se femme le lui avait dit, elle détestait les robes de soirée... Mme O'Donnell l'avait vite remarqué...


Les trois jeunes femmes étaient rentrées dans le magasin depuis quelques minutes. Les deux plus âgées passaient en revue toutes sortes de tenues de soirée pendant que la plus jeune s’ennuyait. Elle n'avait rien trouvé qui lui convienne, et commençait à en avoir assez. Quelle idée d'aller dans une boutique aussi minable... " Mais c'est la meilleure que l'on puisse trouver !" lui avait dit sa mère. La meilleure hein ? Eh bien c'est ce qu'on allait voir. La jeune fille, âgée de 13 ans - oui j'avais oublié de vous le dire, excusez moi - se mit à la recherche d'une vendeuse. Une fois qu'elle trouva une et lui avoir demander de voir sa supérieure Aléa jubila. Enfin elle allait pouvoir s'occuper un peu. Le meilleur magasin, voyez vous ça... eh bien plus pour longtemps. La vendeuse avait été d'abord très surprise de voir une gamine de treize ans venir lui demandé de parler à sa supérieure mais le nom O'Donnell l'avait convaincue d'aller la chercher. Aussi, c'est une femme d'une quarantaine d'année qui se présenta devant la jeune fille avec un air sévère. Et à partir de ce moment... La pauvre femme fut ridiculiser. Aléa se déchaîna, déclarant qu'elle était une incapable, que c'était pitoyable d'avoir nommé une telle personne à ce poste... et je vous passe le pire. Soulagée, la jeune fille regagna sa mère demandant à partir de cette boutique horrible. Le lendemain, la gérante du magasin fut renvoyée... allez savoir pourquoi...

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Il est vrai qu'elle en fit voir de toutes les couleurs à son entourage, et s'enferma au fur et à mesure dans la solitude. A ses seize ans, ses parents décidèrent qu'elle allait faire du droit, ce qui plu à la jeune femme qui depuis ce jour, continue sa lancée dans cet univers. Elle va souvent rendre visite à Maeve qui est allée à Tao 2 faire ses études et continue d'aller traîner dans les ghettos, au grand désespoir de son père qui les juge malfamés et dangereux pour une jeune femme comme elle jusqu'à l'instant où il se rappelle qu'entre les ghettos et Aléa, c'est Aléa la plus dangereuse...

Caractère en résumé (10 lignes)

Contrairement à son apparence de jeune fille sage, Aléa a un caractère assez sombre et rebel. La cadette de la famille O’Donnell est une jeune femme maligne et rusée, prête à tout pour arriver à ses fins, aussi sombres et terribles soient elles. Manipulatrice est chez elle une deuxième nature. Elle n’aucune gêne à mentir en bien ou en mal, avec une assurance agaçante. Ses mensonges font d'elle une avocate redoutable dans un tribunal et ses sauts d'humeurs également.
Lorsqu’elle prend une décision elle le fait sur un coup de tête, sans se préoccuper des conséquences, plus ou moins désastreuses selon la décision. Elle s’énerve très vite, et n’aime pas être contrariée. Ce qui, lors des procès organisés par son université, la fait devenir encore plus froide et tranchante.
Très fière, renfermée, elle parle assez peu et est froide avec les personnes qui osent l’approcher, sauf avec sa sœur jumelle avec qui, malgré les énormes différences aussi bien physiques que mentales, elle a une complicité incroyable. C’est d’ailleurs la seule personne à ce jour qui ait réussi à avoir la confiance d’Aléa. Oui, elle est très méfiante, cela vous étonne ? Elle a un caractère insupportable, sauf pour Maeve, et est toujours prête à semer les ennuis et la bagarre là où elle passe. Son caractère tout feu tout flamme, ses ambitions sont énormes, elle rêve de pouvoir dominer le monde à réduire en esclavage tous ceux qui s’opposent à elle. Bien entendu, pour arriver à gouverner ce monde il faut une détermination sans faille que la jeune femme a su acquérir avec les années et qui continuera sûrement à s’épanouir. Elle adore donner des ordres, se faire obéir, et est souvent considérée dans sa famille comme une « meneuse » et non pas une fille qu’on relègue au second plan sans subir les foudres quelques secondes plus tard. Elle a horreur de se faire mener en bateau et manipuler. Elle est éprise de liberté et n’envisage pas sa vie enchaînée, pour elle les limites ne servent qu’à être repoussée au prix même de la vie, bien que celle-ci ne soit pas en danger car Aléa y tient beaucoup. Eh oui, comment peut-on être maître de l’univers si l’on est décédé ?

Bon, d’accord, c’est vrai qu’en lisant cette description on a peu envie d’être son ami( e) se qui se comprend, mais pourtant, si l’on fait preuve de persévérance, et de patience, il se peut qu’elle vous accepte en temps qu’ami… Vous découvrirez alors une jeune femme joyeuse enfin, si son humeur tout aussi noir que le reste, son ironie parfois cassante, et ses sarcasmes vous amuse bien sûr. Quand elle se fait un ami, surtout si celui-ci lui est cher elle fera beaucoup pour l’aider… enfin pareil, quand je dis beaucoup, espérez la vie sauve et le privilège de ne pas finir en serviteur… Plus sérieusement, si vous arrivez, avec une chance inouïe certes, à vous faire apprécier par Aléa, vous découvrirez quelqu'un de très attachant qui peut même s'avérer très sympathique.
Elle serait prête à tout pour sa sœur jumelle à qui elle confierait sa vie. Parfois leurs parents les appellent les siamoises tellement leur lien est proche. Bizarrement, on ignore qu’elle genre de sentiments éprouve Aléa vis-à-vis de sa sœur : si c’est de l’amour fraternelle ou d’un entre genre…

Physique en résumé (10 lignes)

Que dire… Aléa est une jolie jeune femme, à la beauté fragile. Pas très grande, elle a souvent fait partie des élèves les plus petits de sa classe, et ce quelque soit la classe. De grands yeux aux reflets violets illuminent un visage délicat et doux. Elle a un teint assez pâle et peut rester des heures au soleil sans bronzer, une particularité que personne n’arrive à expliquer ce qui n’enlève rien à sa beauté légèrement enfantine… D'ailleurs, beaucoup de personnes se sont laissées abuser par ce côté enfantin qui émane d'elle. Encore aujourd'hui à l'université certains se demandent pourquoi une jeune femme qui a l'air aussi fragile fait des études de droit... jusqu'au moment où ils croisent son regard ou qu'il la voient défendre ses arguments de façon farouche et efficace. Ses longs cheveux de couleur châtain tombent en cascade dans son dos, et sont très rarement attachés, même lorsqu'elle va au tribunal et qu'une tenue stricte est demandée. Peu de personnes osent la défier, et de ce fait les juges ont appris à la laisser "libre". Autour de son cou, on peut voir son amulette qu’elle garde toujours, ou presque, sur elle. Elle préfère les vêtements simples, légers, pratiques époussetant avec sensualité ses formes parfaitement proportionnées que les vêtements chics, colorés et fantaisistes. Elle refuse de s'encombrer de bijoux, cependant elle porte tout de même un bracelet au poignet gauche et une paire de boucle d’oreilles assez simple que sa soeur lui a offert. Souvent en robes quand elle ne revêtit pas avec fierté l’uniforme de son université, elle se déplace de sa démarche assurée, féline et élégante, la tête haute, assassinant presque d’un simple regard le malheureux qui le croise.